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17 avril 2009

Taksin est à Dubai, et ambassadeur du Nicaragua


http://www.lefigaro.fr/debats/2009/04/17/01005-20090417ARTFIG00004-en-thailande-la-rue-veut-une-vraie-democratie-.php

http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/17/01003-20090417ARTFIG00005-rencontre-avec-le-heros-des-chemises-rouges-en-cavale-.php

En résumé :

De son exil doré à Dubaï, Thaksin Shinawatra affiche un sourire tranquille. «Il est hors de question de me rendre. Je me battrai jusqu'au bout », explique-t-il. Crédits photo : AP

À Dubaï où il s'est exilé, l'ancien premier ministre thaïlandais s'est confié au «Figaro». Bien décidé à se défendre, Thaksin Shinawatra appelle le roi à intervenir en faveur de la réconciliation politique et réclame une enquête internationale sur les crimes qu'aurait commis l'armée.

Un mandat d'arrêt lui colle à la peau. Son passeport thaïlandais vient d'être annulé. Mais de son exil doré à Dubaï, Thaksin Shinawatra affiche un sourire «zen ». «Il est hors de question de me rendre. Je me battrai jusqu'au bout », explique-t-il, confortablement installé dans le fauteuil d'un hôtel de luxe de ce petit émirat du Golfe.

C'est ici, entouré d'une armada de conseillers, que l'ex-premier ministre thaïlandais, renversé par le putsch de 2006, enregistre ses messages, diffusés par satellite, dans lesquels il appela dernièrement à une «révolution » contre le pouvoir en place. En ligne de fond : la revanche des «chemises rouges », ses partisans, issus des couches les plus défavorisées de la population, contre «les chemises jaunes », fervents défenseurs de l'actuel premier ministre, Abhisit Vejjajiva, soutenu par la bour­geoisie urbaine et les généraux royalistes. Mais, après un week-end particulièrement violent, ses supporteurs ont fini par déserter, lundi, le siège du gouvernement de Bangkok, qu'ils bloquaient depuis plusieurs jours.

Un signe de défaite person­nelle ? «Non ! Je me suis contenté d'apporter un soutien moral à un mouvement qui vient du peuple et que je ne dirige pas », se défend-il, en balayant de la main les rumeurs selon lesquelles il aurait financé une partie de la révolte, en envoyant, sans scrupule, les manifestants au casse-pipe. Il en aurait pourtant les moyens.

Réfugié à l'étranger depuis sa condamnation, en 2008, à deux ans de prison pour corruption et abus de pouvoir, le petit homme au costume noir passe l'essentiel de son temps à faire du business entre Dubaï, Hongkong, l'Afrique et l'Allemagne - un pays où il bénéficie, dit-il, d'une carte de résident. Fan de football, il s'est même offert le caprice, en 2007, d'acheter le club Manchester City pour 164 millions de dollars - ultérieurement revendu, après que son visa britannique lui a été retiré.

Aujourd'hui, ses revendications, insiste-t-il, sont claires. «Il est urgent que le roi Bhumibol ­sorte de sa réserve », lance-t-il, en regrettant que ses trois lettres adressées au monarque soient restées sans réponse. «Je demande également, outre la dissolution du Parlement, la libération des manifestants arrêtés et l'amorce, au plus vite, d'une réconciliation entre les différents groupes politiques. De plus, il est important de faire la lumière sur les civils tués qui, selon mes sources, s'élèvent à cinquante. Sinon, on ne peut exclure de nouveaux affrontements », prévient-il, en citant un vieux proverbe selon lequel «on ne peut cacher derrière une feuille le corps d'un éléphant mort ».

Étrange personnage que cet ex-magnat des télécommunications, âgé de 50 ans. Au royaume de Siam, où l'élite promilitaire et royaliste contrôle traditionnellement les institutions, Thaksin Shinawatra est un self-made-man qui fait figure d'outsider. Né à Chiang Mai, au Nord, il est le cadet d'une lignée de neuf enfants. Son père, un ancien jardinier, dirige un petit commerce. Ambitieux, le fils rebelle part étudier aux États-Unis, où il décroche un doctorat en criminologie. «Ma thèse portait sur l'État de droit », dit-il fièrement. De retour au pays, il s'en­rôle dans la police, devient lieutenant-colonel, mais il s'ennuie vite et démissionne pour créer Shin Corporation, une société de télécommunications qui se transforme rapidement en un véritable empire. Il élargit alors ses activités à l'aviation commerciale et aux médias.

Commentaire personnel :

J'aime bien papa Shinawatra faisait du "petit commerce", un peu comme un certain Noriega...

Pour un peu plus d'objectivité :
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/04/15/au-nord-est-de-la-thailande-dans-l-isan-l-opposition-promet-de-continuer-la-lutte_1180882_0.html


12 avril 2009

La cuisine thailandaise




Un excellent article de Poochit Muangman publié dans le journal "l'hôtellerie"

Article de Poochit Muangman, lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines en catégorie BTS et +

La cuisine thaïlandaise

La Thaïlande, est un des pays les plus visités en Asie, quand on parle de ce pays une des premières choses ce que les touristes évoquent, c’est sa cuisine, La Thaïlande est un pays ayant une tradition culinaire très forte. La cuisine thaïlandaise ou la cuisine thaïe ressemble sur certains points à celle des voisins chinois, indiens, Laotiens et Birmans. Elle se démarque beaucoup par des saveurs et ingrédients originaux comme par exemple : la menthe, le curry, la citronnelle, la coriandre, le piment, le basilic rouge et le gingembre. Tous ces ingrédients se trouvent facilement et sont très riches en valeur nutritionnelle. Normalement, les thaïlandais les cultivent pour leur propre consommation. La cuisine thaïlandaise est très variée mais cela dépend de la région puisque chaque région a des spécialités différentes..
Au Sud, comme vous le savez sans doute, ce sont les régions maritimes. Ainsi les plats du sud sont très riches en fruits de mer et produits de la pêche et sont de bonne qualité. On utilise beaucoup le curry jaune et le curry rouge dans ces plats donc la cuisine dans cette région a une saveur un peu plus forte.
Au Nord, avec une frontière de la Birmanie, on trouve une grande influence de la cuisine birmane, en particulier le célèbre potage au curry et la soupe de nouilles. De plus les plats sont beaucoup moins épicés, les légumes sont utilisés dans tous les plats comme garniture par exemple : le choux chinois, le choux blanc, le concombre, l’aubergine, etc. Au nord, il fait bon toute l’année c’est pourquoi on peut cultiver presque tous les fruits et les légumes qui sont des produits régionaux à cet endroit.
Quant au Nord-Est, cette région a une frontière avec Le laos, c’est pour cette raison que sa cuisine est dérivée de la cuisine laotienne et bien que considérée à l'origine comme une cuisine paysanne, elle gagne de plus en plus en popularité et certains délices comme la salade de papaye (ou Som Tam) sont connus et appréciés au-delà de ses frontières. Dans cette région le piment est très demandé, on peut donc le trouver dans tous les plats.
Dans les plaines du Centre, il y a un mélange entre la cuisine de toutes les régions, donc la nourriture est plus douce, cependant on trouve encore le piment qui constitue le charme de la cuisine thaïlandaise. Les produits régionaux et les ingrédients au centre de la Thaïlande ce sont aussi des légumes et beaucoup plus de viande. Cette région est aussi un endroit très touristique où l’on peut trouver des restaurants gastronomiques thaïlandais pour les touristes qui apprécient de découvrir d’autres cuisines.
Il y a encore une centaine d’années, les Thaïlandais n'utilisaient ni cuillères, ni fourchettes, ni couteaux et mangeaient avec les doigts, le repas posé sur une natte. Mais de nos jours, ils se servent principalement de cuillères et fourchettes et n'utilisent les baguettes que pour manger les nouilles d'accompagnement. Les Thaïlandais mettent l'accent sur les fruits au dessert. Ils les découpent selon une multitude de formes (animaux, étoiles, etc.) et les disposent de façon attrayante au milieu des invités pour finir les repas en beauté. Aujourd’hui les plats thaïlandais sont très adaptés à des goûts différents pour le plaisir de personnes différentes tout en gardant leur spécificité, mais dans tous les cas la cuisine thaïe est toujours une des cuisines les plus répandues en France et dans le monde entier.

Lien : http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/formation-ecole/2009-04/Les-laureats-du-prix-L-Hotellerie-Restauration-Campus-du-Meilleur-article.htm

Quelques autres adresses:

Quand les coffee shops thailandais ont un petit goût d'Amsterdam

https://monbangkok2.blogspot.com/

liste de blogs anglais sur Bangkok