Le conflit politique interminable de la Thaïlande a beaucoup à faire avec le sujet tabou de sa monarchie. C'est pourquoi le tabou doit être cassé

Même le plus vénéré des rois, adoré par ses personnes comme demi-dieu, n'est pas immortel. Thais ont été rappelés ce dernier mois quand six jours de cérémonies fleuries d'incinération, avec les chariots et les armées dorés des frais supplémentaires dans des costumes traditionnels, ont été tenus pour princesse Galyani, la soeur plus âgée de leur Roi aimé Bhumibol Adulyadej (décrit ci-dessus). Il y avait entretien à Bangkok de l'enterrement de la princesse étant une « répétition générale » pour la fin du règne de Bhumibol, 62 ans de long jusqu'ici. Faisant à une de peu d'apparitions publiques cette année, peu avant son quatre-vingt-unième anniversaire le 5 décembre, le roi a en effet regardé son âge.

L'enterrement seulement brièvement a calmé un conflit politique qui a fait rage pendant trois années entre les défenseurs de Thaksin Shinawatra, le premier ministre évincé par les généraux royalistes dans le coup 2006, et un mouvement d'opposition soutenu par beaucoup de l'élite traditionnelle de Bangkok, apparemment comprenant la Reine Sirikit. Mais le jour après que les cérémonies aient fini une grenade éclatée parmi d'anti-Thaksin protestataires, tuant un. Les protestataires anti-gouvernement, l'alliance des personnes pour les aéroports principaux de démocratie (GARNITURE), qui avait occupé la Chambre de gouvernement depuis août, puis de Bangkok saisi, causant le chaos. Le siège a été soulevé seulement huit jours plus tard, après qu'une cour ait dissous les parties principales dans le pro-Thaksin gouvernement de coalition.

Thaksin est dans l'exil, condamné in absentia de la corruption. Mais un gouvernement dominé par ses alliés a régi depuis que la démocratie est retournée dans les élections de décembre passé. Elle semble portée en équilibre de continuer sous de nouveaux noms de partie en dépit de la décision de la Cour. Le mois dernier M. Thaksin a présenté un rassemblement énorme de ses défenseurs « de chemise rouge » pour rappeler ses ennemis royalistes « de chemise jaune » dans la GARNITURE, qui prétendent protéger le roi contre le républicanisme supposé de M. Thaksin's, qu'il reste le politicien le plus populaire de la Thaïlande.

Sans compter que des soucis justifiés concernant des abus de pouvoir de M. Thaksin's, un des soucis des royalists est qu'il construisait, par des politiques populistes telles que les soins de santé et le microcredit bon marché, un réseau de patronage et l'image populaire qui ont défié le roi. Une autre crainte est que la générosité alléguée de M. Thaksin's au Prince héritier Vajiralongkorn dans le passé a été destinée pour accumuler l'influence avec lui une fois qu'il hérite du trône. Pour ces derniers et d'autres raisons, l'en arrière-histoire petit-dite du Roi Bhumibol est essentielle à comprendre la situation fâcheuse de ce pays des personnes de 64m.

Beaucoup Thais tortillera à ce qui suit, et préférera la version de conte de fées de l'histoire du roi. Mais le roi après des actions sont des causes premières d'un conflit divisant le pays, et doivent être examinés.

Le conte de Bhumibol, même si dépouillé de la mythologie ses courtisans ont passé des décennies construisant autour de lui, est exceptionnel. Le fils né en Amérique d'un homme du peuple moitié-Chinois hérite accidentellement d'un trône près de l'extinction et le rétablit, créant un du monde les monarchies les plus puissantes et les plus riches, et sûrement le seul de n'importe quelle importance pour avoir gagné dans la puissance politique dans des temps modernes. Le charisme, l'intelligence, les talents (de jouer le saxophone à la pluie-fabrication, une science en laquelle il tient un brevet européen) et la grande préoccupation du roi pour le bien-être de ses personnes le font adoré à la maison et admiré autour du monde. Son image peut-être atteint son zénith en 1992, après que l'armée tire des douzaines de protestataires pro-démocratiques à Bangkok, quand des programmes télévisés le chef d'armée (et premier ministre) Suchinda Kraprayoon et le chef de protestation, Chamlong Srimuang (maintenant un stalwart de GARNITURE), se mettant à genoux dans une assistance avec lui. Peu après le Général Suchinda démissionne, et le roi est donné le crédit pour la restauration de la démocratie.

Cependant, l'histoire de Bhumibol est également celle d'un roi qui a perdu la foi dans la démocratie (s'il l'avait toujours vraiment), qui s'est constamment mêlée dans les coulisses dans la politique et ainsi, au crépuscule de son règne, risque de laisser un pays non préparé pendant la vie sans « père », comme Thais l'appellent affectueusement. La compréhension pourquoi un pays qui était jusque récemment une balise de pluralisme en Asie est devenu un tel « désordre », comme le roi l'a mis en 2006, est impossible sans soulever le voile épais de la vénération l'entourant.

Ce n'est pas facile parce que, paradoxalement, un roi dont l'adulation par ses sujets est censément proche-universelle est néanmoins considéré avoir besoin de protection, sous forme de loi le plus férocement imposée du lèse-majesté du monde. Considérant que d'autres monarchies ont la plupart du temps supprimé ou ont cessé d'imposer de telles lois, la Thaïlande a été rendue plus dure dans les années 70. Même on interdit la critique la plus douce et la plus motivée de la monarchie, punissable par jusqu'à 15 ans en prison. Ceci a exercé un effet remarquable pas simplement sur Thais mais sur les générations successives des diplomates, des universitaires et des journalistes occidentaux qui, à peu d'exceptions, ont doucement censuré elles-mêmes.